Le secteur de l’artisanat d’art emploie une cinquantaine de milliers de personnes en France. On compte de nombreuses entreprises (PME et ateliers) qui opèrent dans ce domaine. Ce qui le met sur un premier plan dans l’économie de création. Les jeunes s’y intéressent de plus en plus actuellement. Qui plus est, son entrée dans le numérique depuis l’arrivée de la crise sanitaire a davantage provoqué son essor. Et cela a permis aux divers métiers d’art de surmonter les confinements.
L’artisanat d’art malgré le Covid-19
La crise sanitaire liée au Covid-19 a frappé le monde depuis environ un an. Toutes les activités se sont retrouvées dans une situation d’impasse face à ce fléau. Mais si d’autres ont sombré, certains domaines ont trouvé un moyen de survivre à cela. Parmi eux, on peut citer les entreprises d’artisanat d’art. En fait, bon nombre de galeries d’art et de particuliers ont opté pour le numérique pendant cette période. Et en plus de rester dans le marché même en étant confinés, les artistes ont eu l’occasion de montrer leur savoir-faire par le biais de leur blog personnel. Et c’est ce qui a rendu la sculpture en fil de fer et d’autres créations en fil de fer une avant-garde de l’art moderne en 2020. Les fabricants d’arts traditionnels ont ainsi réussi à se faire une place malgré la crise.
Une grande variété de métiers dans le domaine de l’art
Pour rappel, on doit savoir que le métier de l’art est plus une passion qu’une obligation. Et ce dernier se répertorie en trois grandes familles, notamment la fabrication traditionnelle, la restauration et la création. On parle de métiers de tradition quand le professionnel s’inspire ou reproduit des objets existants en se basant sur un savoir-faire traditionnel. Pour ce qui est de la restauration, le travail de l’artisan consiste à exercer ses compétences pour conserver les patrimoines mobiliers et immobiliers. Et en ce qui concerne les métiers de créations, le praticien confectionne des pièces uniques ou en petites séries selon ses propres inspirations. Ces familles rassemblent à son tour plusieurs types de métiers, à l’instar des salariés, artisans, artistes et chefs d’entreprise. Les firmes en question sont toutes des PME ou des ateliers artisanaux. Et les personnes qui opèrent se répartissent dans le travail du bois, les bijoux, les arts graphiques, le textile, la terre, la pierre, etc.
Pour devenir professionnel en artisanat d’art
Bien que les métiers d’art se basent sur la passion du praticien, suivre une formation dans le domaine reste nécessaire. Et il faut savoir que tout le monde a la possibilité de devenir un professionnel aiguisé. En fait, une formation permet, tant aux jeunes qu’aux adultes en reconversion professionnelle, de trouver leur orientation (et peut-être leur vocation). Qui plus est, beaucoup d’offres de formations demeurent disponibles allant du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) au bac + 4. D’un côté, on a la formation pour les jeunes. Il s’agit du premier programme d’étude qui mène les futurs professionnels vers l’exercice d’un métier. Elle est destinée pour étudiants et élèves qui ne possèdent aucun engagement dans le domaine du travail. Et de l’autre côté, on a la formation pour les adultes. C’est donc, une formation professionnelle qui s’adresse au public sorti du système scolaire.
L’avenir des métiers d’art
Pour faire court, le domaine de l’art reste prometteur pour l’heure. Il attire de plus en plus les jeunes actuellement. En fait, le flux d’entrée des élèves pour les CAP ainsi que pour les brevets et diplôme des métiers d’arts ont progressé. Qui plus est, le secteur est assez large pour qu’on y retrouve autant de métiers et de statuts différents. Et on doit savoir que les métiers du bois restent sur le premier plan dans ce domaine. La raison ? La demande du public demeure aussi fort surtout en ce qui concerne les bâtiments et l’architecture. Tout cela permet de dire que l’obtention d’un diplôme professionnel s’avère indispensable pour exercer dans le secteur. Mais il faut noter qu’il ne constitue pas une garantie pour autant.